Gershom Scholem à Frank Rosenzweig (lien)
"Nous vivons à l’intérieur de notre langue, pareils, pour la plupart
d’entre nous, à des aveugles qui marchent au-dessus d’un abîme. Mais
lorsque la vue nous sera rendue, à nous ou à nos descendants, ne
tomberons-nous pas au fond de cet abîme? Et nul ne peut savoir si le
sacrifice de ceux qui seront anéantis dans cette chute suffira à le
refermer."
"... au cœur de cette
langue où nous ne cessons pas d’évoquer Dieu de mille façons – le
faisant revenir ainsi, en quelque sorte, dans la réalité de notre vie –
Dieu lui-même, à son tour, ne restera pas silencieux."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.