« Qu’est-ce qui sait ? Se rend-on compte que c’est
l’Autre ? […] Le statut du savoir implique comme tel qu’il y en a déjà, du
savoir, et dans l’Autre, et qu’il est à prendre. C’est pourquoi il est fait d’apprendre. Le sujet résulte de ce qu’il
doive être appris, ce savoir, et même mis à prix, c’est-à-dire que c’est son
coût qui l’évalue, non pas comme d’échange, mais comme d’usage. Le savoir vaut
juste autant qu’il coûte, beau-coût,
de ce qu’il faille y mettre de sa peau, de ce qu’il soit difficile, difficile
de quoi ? – moins de l’acquérir que d’en jouir. Là, dans le jouir, la
conquête de ce savoir se renouvelle chaque fois qu’il est exercé, le pouvoir qu’il
donne restant toujours tourné vers sa jouissance »
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