suicide
Du latin suicida composé
de sui (soi-même) et du déverbal de caedere (tuer).
-cide
Du latin caedo (couper, tuer,
tailler en pièces, séparer, fendre).
"vice de formation" (Littré)
Suicide équivaut à soi-meurtre ; se suicider équivaut donc à se
soi-meurtrir.
« Le moi ne peut se tuer que lorsqu’il peut,
de par le retour de l’investissement d’objet,
se traiter lui-même comme un objet »
de par le retour de l’investissement d’objet,
se traiter lui-même comme un objet »
Sigmund Freud,
Deuil et mélancolie,
dans Œuvres complètes, t. XIII, Paris, PUF, 1988, p. 271.
Deuil et mélancolie,
dans Œuvres complètes, t. XIII, Paris, PUF, 1988, p. 271.
« ‘Les suicides’, il vaut mieux les
pluraliser,
tant il y a de différences possibles à faire surgir de ce sui accolé au coedere,
surtout avec la bien étrange et peu interrogée forme pronominale de ce verbe,
‘se suicider’,
ou par conséquent le soi se redouble,
comme si peut-être plus d’un sujet dans le sujet étaient là convoqués ».
tant il y a de différences possibles à faire surgir de ce sui accolé au coedere,
surtout avec la bien étrange et peu interrogée forme pronominale de ce verbe,
‘se suicider’,
ou par conséquent le soi se redouble,
comme si peut-être plus d’un sujet dans le sujet étaient là convoqués ».
Stéphane Habib,
Au nom de l’Amourt,
L’en-je lacanien 2008/1, n° 10, p. 139.
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